Recouvert de grands cils en double rangées qui le protège du soleil et de la poussière ou du sable.
Petite et mobile, le dromadaire entend bien les sons significatifs pour lui : appel de ses congénères, voix de son propriétaire, sifflement du vent de sable. Il est très sensible à certaines vibrations de l’air et du sol.
Il flaire l’eau et les pâturages reverdissant à plusieurs dizaines de kilomètres. Il a une préférence pour les plantes salées et les épineux. Ses narines se referment en cas de vent de sable lui évitant ainsi les désagrements de la tempête.
22 dents de lait et 34 dents permanentes.
Placée sous le thorax, est une partie de l’équipement qui lui permet de se protéger de la chaleur ou du froid lorsqu’il est couché.
Sans sabot qui permet au dromadaire de se déplacer sans bruit et sans abîmer les sols.
Une étude remarquable de Rachel Senault sur l'amble, allure latérale ou 4ème allure, utilisée par de nombreux quadrupèdes. Une petite révolution dans le milieu... Rachel SENAULT est ostéopathe animalier et Vice-Présidente du festival Regard sur le Cinéma du Monde. Métabolisme du sélénium chez le dromadaire Un résumé de la thèse du docteur Rabiha SEBOUSSI sur l'apport de sélénium pour les dromadaires. Le dromadaire, adapté aux climats arides, dispose de particularités physiologiques, biologiques et métaboliques légendaires lui permettant de survivre dans les milieux désertiques, considérés restrictifs pour d'autres ruminants. Les besoins en minéraux, notamment le sélénium, chez le dromadaire ne sont pas encore bien compris. La complémentation en sélénium est une pratique courante aux Emirats Arabes Unis pour faire face aux problèmes de cardiomyopathie souvent liés à un déficit en sélénium. Cependant, cette complémentation est souvent mal encadrée et basée sur les besoins estimés chez les bovins. L'importance croissante du sélénium en nutrition animale nécessite une meilleure compréhension de son métabolisme chez le dromadaire. Ainsi, cette étude explore le métabolisme du sélénium chez les dromadaires supplémentés avec du sélénium sous sa forme inorganique (sélénite de sodium). Les expérimentations ont porté sur différentes catégories d'animaux, notamment les chamelles gestantes, les chamelons nouveaux-nés et non-sevrés, ainsi que les jeunes animaux supplémentés à des doses potentiellement toxiques. Les résultats ont montré des comportements métaboliques différents de ceux observés chez les bovins. Des recommandations pratiques de complémentation ont été proposées pour éviter tout excès nocif de sélénium. Les études ont également révélé les concentrations sériques maximales de sélénium chez les femelles gestantes, les nouveaux-nés, le colostrum et le lait. Ces travaux offrent une meilleure compréhension du métabolisme du sélénium chez les dromadaires et des recommandations appropriées pour une complémentation bénéfique sans excès néfaste.